Setembro 30, 2004
Soprava o vento pela fresta
Soprava o vento pela fresta
A menina comia nêspera
Antes de dar em segredo
O níveo corpo ao folguedo:
Mas antes provou ter tacto
Pois só o queria nu no acto
Um corpo bom como um figo
Não se vai foder vestido.
Para ela em tempos de ais
Nunca o gozo era demais.
Lavava-se bem depois:
Nunca o carro antes dos bois.
Poema de Bertolt Brecht, gravura de Pablo Picasso
Setembro 29, 2004
One of a Kind!
Acabadinho de aterrar em frente ao escritório!
Cliquem nas fotos para ver Sua Excelência com detalhe!
Gestão por Objectivos
Era uma vez uma aldeia onde viviam dois homens que tinham o mesmo nome: Joaquim Gonçalves.
Um era sacerdote e o outro, taxista. Quis o destino que morressem no mesmo dia.
Quando chegaram ao céu, São Pedro esperava-os.
- O teu nome?
- Joaquim Gonçalves.
- És o sacerdote?
- Não, o taxista.
São Pedro consulta as suas notas e diz:
- Bom, ganhaste o paraíso. Levas esta túnica com fios de ouro e este ceptro de platina com incrustações de rubis. Podes entrar.
- O teu nome?
- Joaquim Gonçalves.
- És o sacerdote?
- Sim, sou eu mesmo.
- Muito bem, meu filho, ganhaste o paraíso. Levas esta bata de linho e este ceptro de ferro.
O sacerdote diz:
- Desculpe, mas deve haver engano. Eu sou o Joaquim Gonçalves, o sacerdote!
- Sim, meu filho, ganhaste o paraíso. Levas esta bata de linho e...
- Não pode ser! Eu conheço o outro, Senhor. Era taxista, vivia na minha aldeia e era um desastre! Subia os passeios, batia com o carro todos os dias, conduzia pessimamente e assustava as pessoas. Nunca mudou, apesar das multas e repreensões policiais. E quanto a mim, passei 75 anos pregando todos os domingos na paróquia. Como é que ele recebe a túnica com fios de ouro e eu.....isto?
- Não é nenhum engano - diz São Pedro. Aqui no céu, estamos a fazer uma gestão mais profissional, como a que vocês fazem lá na Terra.
- Não entendo!
- Eu explico. Agora orientamo-nos por objectivos.
É assim: durante os últimos anos, cada vez que tu pregavas, as pessoas dormiam.
E cada vez que ele conduzia o táxi, as pessoas começavam a rezar. Resultados! Percebeste?
A propósito... será que o Vaticano quer ver afastado o Bispo de Leiria ( e como consequência ameaça tomar conta da Loja) por este ter permitido ao Dalai Lama rezar no Santuário de Fátima?!
Ou será por o Santuário se Orientar por resultados generosos todos os anos?!
Um era sacerdote e o outro, taxista. Quis o destino que morressem no mesmo dia.
Quando chegaram ao céu, São Pedro esperava-os.
- O teu nome?
- Joaquim Gonçalves.
- És o sacerdote?
- Não, o taxista.
São Pedro consulta as suas notas e diz:
- Bom, ganhaste o paraíso. Levas esta túnica com fios de ouro e este ceptro de platina com incrustações de rubis. Podes entrar.
- O teu nome?
- Joaquim Gonçalves.
- És o sacerdote?
- Sim, sou eu mesmo.
- Muito bem, meu filho, ganhaste o paraíso. Levas esta bata de linho e este ceptro de ferro.
O sacerdote diz:
- Desculpe, mas deve haver engano. Eu sou o Joaquim Gonçalves, o sacerdote!
- Sim, meu filho, ganhaste o paraíso. Levas esta bata de linho e...
- Não pode ser! Eu conheço o outro, Senhor. Era taxista, vivia na minha aldeia e era um desastre! Subia os passeios, batia com o carro todos os dias, conduzia pessimamente e assustava as pessoas. Nunca mudou, apesar das multas e repreensões policiais. E quanto a mim, passei 75 anos pregando todos os domingos na paróquia. Como é que ele recebe a túnica com fios de ouro e eu.....isto?
- Não é nenhum engano - diz São Pedro. Aqui no céu, estamos a fazer uma gestão mais profissional, como a que vocês fazem lá na Terra.
- Não entendo!
- Eu explico. Agora orientamo-nos por objectivos.
É assim: durante os últimos anos, cada vez que tu pregavas, as pessoas dormiam.
E cada vez que ele conduzia o táxi, as pessoas começavam a rezar. Resultados! Percebeste?
A propósito... será que o Vaticano quer ver afastado o Bispo de Leiria ( e como consequência ameaça tomar conta da Loja) por este ter permitido ao Dalai Lama rezar no Santuário de Fátima?!
Ou será por o Santuário se Orientar por resultados generosos todos os anos?!
Setembro 28, 2004
Le Petit Prince - Antoine de Saint-Exupery
Chapitre XIV
La cinquième planète était très curieuse. C'était la plus petite de toutes. Il y avait là juste assez de place pour loger un réverbère et un allumeur de réverbères. le petit prince ne parvenait pas à s'expliquer à quoi pouvaient servir, quelque part dans le ciel, sur une planète sans maison, ni population, un réverbère et un allumeur de réverbères. Cependant il se dit en lui-même:
- Peut-être bien que cette homme est absurde. Cependant il est moins absurde que le roi, que le vaniteux, que le businessman et que le buveur. Au moins son travail a-t-il un sens. Quand il allume son réverbère, c'est comme s'il faisait naître une étoile de plus, ou une fleur. Quand il éteint son réverbère ça endort la fleur ou l'étoile. C'est une occupation très jolie. C'est véritablement utile puisque c'est joli.
Lorsqu'il aborda la planète il salua respectueusement l'allumeur:
-Bonjour. Pourquoi viens-tu dd'éteindre ton réverbère?
-C'est la consigne, répondit l'allumeur. Bonjour.
-Qu'est ce la consigne?
-C'est d'éteindre mon réverbère. Bonsoir.
Et il le ralluma.
-Mais pourquoi viens-tu de rallumer?
-C'est la consigne, répondit l'allumeur.
-Je ne comprends pas, dit le petit prince.
-Il n'y a rien à comprendre, dit l'allumeur. la consigne c'est la consigne. Bonjour.
Et il éteignit son réverbère.
Puis il s'épongea le front avec un mouchoir à carreaux rouges.
-Je fais là un travail terrible. C'était raisonnable autrefois. J'éteignais le matin et j'allumais le soir. J'avais le reste du jour pour me reposer, et le reste de la nuit pour dormir...
-Et, depuis cette époque, la consigne à changé?
-La consigne n'a pas changé, dit l'allumeur. C'est bien là le drame! la planète d'année en année a tourné de plus en plus vite, et la consigne n'a pas changé!
-Alors? dit le petit prince.
-Alors maintenant qu'elle fait un tour par minute, je n'ai plus un seconde de repos. J'allume et j'éteins une fois par minute!
-Ca c'est drôle! les jours chez toi durent une minute!
-Ce n'est pas drôle du tout, dit l'allumeur. Ca fait déjà un mois que nous parlons ensemble.
-Un mois?
-Oui. Trente minutes. Trente jours! Bonsoir.
Et il ralluma son réverbère.
Le petit prince le regarda et il aima cet allumeur qui était si fidèle à sa consigne. Il se souvint des couchers de soleil que lui-même allait autrefois chercher, en tirant sa chaise. Il voulut aider son ami:
-Tu sais... je connais un moyen de te reposer quand tu voudras...
-Je veux toujours, dit l'allumeur.
Car on peut être, à la fois, fidèle et paresseux.
Le petit prince poursuivit:
-Ta planète est tellement petite que tu en fais le tour en trois enjambées. Tu n'as qu'à marcher lentement pour rester toujours au soleil. Quand tu voudras te reposer tu marcheras... et le jour durera aussi longtemps que tu voudras.
-Ça ne m'avance pas de grand chose, dit l'allumeur. Ce que j'aime dans la vie, c'est dormir.
-Ce n'est pas de chance, dit le petit prince.
-Ce n'est pas de chance, dit l'allumeur. Bonjour.
Et il éteignit son réverbère.
Celui-là, se dit le petit prince, tandis qu'il poursuivait plus loin son voyage, celui-là serait méprisé par tous les autres, par le roi, par le vaniteux, par le buveur, par le businessman. Cependant c'est le seul qui ne me paraisse pas ridicule. C'est, peut-être, parce qu'il s'occupe d'autre chose que de soi-même.
Il eut un soupir de regret et se dit encore:
-Celui-là est le seul dont j'eusse pu faire mon ami. Mais sa planète est vraiment trop petite. Il n'y a pas de place pour deux...
Ce que le petit prince n'osait pas s'avouer, c'est qu'il regrettait cette planète bénie à cause, surtout, des mille quatre cent quarrante couchers de soleil par vingt-quatre heures!
La cinquième planète était très curieuse. C'était la plus petite de toutes. Il y avait là juste assez de place pour loger un réverbère et un allumeur de réverbères. le petit prince ne parvenait pas à s'expliquer à quoi pouvaient servir, quelque part dans le ciel, sur une planète sans maison, ni population, un réverbère et un allumeur de réverbères. Cependant il se dit en lui-même:
- Peut-être bien que cette homme est absurde. Cependant il est moins absurde que le roi, que le vaniteux, que le businessman et que le buveur. Au moins son travail a-t-il un sens. Quand il allume son réverbère, c'est comme s'il faisait naître une étoile de plus, ou une fleur. Quand il éteint son réverbère ça endort la fleur ou l'étoile. C'est une occupation très jolie. C'est véritablement utile puisque c'est joli.
Lorsqu'il aborda la planète il salua respectueusement l'allumeur:
-Bonjour. Pourquoi viens-tu dd'éteindre ton réverbère?
-C'est la consigne, répondit l'allumeur. Bonjour.
-Qu'est ce la consigne?
-C'est d'éteindre mon réverbère. Bonsoir.
Et il le ralluma.
-Mais pourquoi viens-tu de rallumer?
-C'est la consigne, répondit l'allumeur.
-Je ne comprends pas, dit le petit prince.
-Il n'y a rien à comprendre, dit l'allumeur. la consigne c'est la consigne. Bonjour.
Et il éteignit son réverbère.
Puis il s'épongea le front avec un mouchoir à carreaux rouges.
-Je fais là un travail terrible. C'était raisonnable autrefois. J'éteignais le matin et j'allumais le soir. J'avais le reste du jour pour me reposer, et le reste de la nuit pour dormir...
-Et, depuis cette époque, la consigne à changé?
-La consigne n'a pas changé, dit l'allumeur. C'est bien là le drame! la planète d'année en année a tourné de plus en plus vite, et la consigne n'a pas changé!
-Alors? dit le petit prince.
-Alors maintenant qu'elle fait un tour par minute, je n'ai plus un seconde de repos. J'allume et j'éteins une fois par minute!
-Ca c'est drôle! les jours chez toi durent une minute!
-Ce n'est pas drôle du tout, dit l'allumeur. Ca fait déjà un mois que nous parlons ensemble.
-Un mois?
-Oui. Trente minutes. Trente jours! Bonsoir.
Et il ralluma son réverbère.
Le petit prince le regarda et il aima cet allumeur qui était si fidèle à sa consigne. Il se souvint des couchers de soleil que lui-même allait autrefois chercher, en tirant sa chaise. Il voulut aider son ami:
-Tu sais... je connais un moyen de te reposer quand tu voudras...
-Je veux toujours, dit l'allumeur.
Car on peut être, à la fois, fidèle et paresseux.
Le petit prince poursuivit:
-Ta planète est tellement petite que tu en fais le tour en trois enjambées. Tu n'as qu'à marcher lentement pour rester toujours au soleil. Quand tu voudras te reposer tu marcheras... et le jour durera aussi longtemps que tu voudras.
-Ça ne m'avance pas de grand chose, dit l'allumeur. Ce que j'aime dans la vie, c'est dormir.
-Ce n'est pas de chance, dit le petit prince.
-Ce n'est pas de chance, dit l'allumeur. Bonjour.
Et il éteignit son réverbère.
Celui-là, se dit le petit prince, tandis qu'il poursuivait plus loin son voyage, celui-là serait méprisé par tous les autres, par le roi, par le vaniteux, par le buveur, par le businessman. Cependant c'est le seul qui ne me paraisse pas ridicule. C'est, peut-être, parce qu'il s'occupe d'autre chose que de soi-même.
Il eut un soupir de regret et se dit encore:
-Celui-là est le seul dont j'eusse pu faire mon ami. Mais sa planète est vraiment trop petite. Il n'y a pas de place pour deux...
Ce que le petit prince n'osait pas s'avouer, c'est qu'il regrettait cette planète bénie à cause, surtout, des mille quatre cent quarrante couchers de soleil par vingt-quatre heures!
Setembro 27, 2004
Outono no mar, na vida, nas palavras..
Emil Nolde, 1910
Uma lâmina de ar
Atravessando as portas. Um arco,
Uma flecha cravada no Outono. E a canção
Que fala das pessoas. Do rosto e dos lábios das pessoas.
E um velho marinheiro, grave, rangendo o cachimbo como
Uma amarra. À espera do mar. Esperando o silêncio.
É outono. Uma mulher de botas atravessa-me a tristeza
Quando saio para a rua, molhado como um pássaro.
Vêm de muito longe as minhas palavras, quem sabe se
Da minha revolta última. Ou do teu nome que repito.
Hoje há soldados, eléctricos. Uma parede
Cumprimenta o sol. Procura-se viver.
Vive-se, de resto, em todas as ruas, nos bares e nos cinemas.
Há homens e mulheres que compram o jornal e amam-se
Como se, de repente, não houvesse mais nada senão
A imperiosa ordem de (se) amarem.
Há em mim uma ternura desmedida pelas palavras.
Não há palavras que descrevam a loucura, o medo, os sentidos.
Não há um nome para a tua ausência. Há um muro
Que os meus olhos derrubam. Um estranho vinho
Que a minha boca recusa. É outono
A pouco e pouco despem-se as palavras.
Joaquim Pessoa
Setembro 26, 2004
Da espuma dos dias
ao meio-dia na Belavista
(adicionada)
Depois de uma semana de calor impossível de esquecer, volto, numa luta contra o tempo, a entrar no mar...
São os últimos momentos deste verão tardio, reminiscências que permanecerão durante o tempo em que os deuses nos vão castigar por gostarmos do sol.. do mar.. das coisas que parecem acessórias.
Mas que são essenciais enquanto suplemento de vida.. até à próxima primavera!
Setembro 22, 2004
Dedicado às gentes do Território de Olivença
Barraw-on-Furness
I
Sou vil, sou reles, como tôda a gente,
Não tenho ideais, mas não os tem ninguém.
Quem diz que os tem é como eu, mas mente.
Quem diz que busca é porque não os tem.
É com a imaginação que eu amo o bem.
Meu baixo ser porém não mo consente.
Passo, fantasma do meu ser presente,
Ébrio, por intervalos, de um Além.
Como todos não creio no que creio.
Talvez possa morrer por êsse ideal.
Mas, enquanto não morro, falo e leio.
Justificar-me? Sou quem todos são...
Modificar-me? Para meu igual?...
- Acaba lá com isso, ó coração!
II
Deuses, fôrças, almas de ciência ou fé,
Eh! Tanta explicação que nada explica!
Estou sentado no cais, numa barrica,
E não compreendo mais do que de pé.
Por que o havia de compreender?
Pois sim, mas também por que o não havia?
Água do rio, correndo suja e fria,
Eu passo como tu, sem mais valer...
Ó universo, novêlo emaranhado,
Que paciência de dedos de quem pensa
Em outra cousa te põe separado?
Deixa de ser novêlo o que nos fica...
A que brincar? Ao amor? à indiferença?
Por mim, só me levanto da barrica.
III
Corre, raio de rio, e leva ao mar
A minha indiferença subjetiva!
Qual "leva ao mar"! Tua presença esquiva
Que tem comigo e com o meu pensar?
Lesma de sorte! Vivo a cavalgar
A sombra de um jumento. A vida viva
Vive a dar nomes ao que não se ativa,
Morre a pôr etiquêtas ao grande ar...
Escancarado Furness, mais três dias
Te aturarei, pobre engenheiro prêso
A sucessibilíssimas vistorias...
Depois, ir-me-ei embora, eu e o desprêxo
(E tu irás do mesmo modo que ias),
Qualquer, na gare de cigarro aceso...
IV
Conclusão a sucata!... Fiz o cálculo,
Saiu-me certo, fui elogiado...
Meu coração é um enorme estrado
Onde se expõe um pequeno animálculo...
A microscópio de desilusões
Findei, prolixo nas minúcias fúteis...
Minhas conclusões práticas, inúteis...
Minhas conclusões teóricas, confusões...
Que teorias há para quem sente
O cérebro quebrar-se, como um dente
Dum pente de mendigo que emigrou?
Fecho o caderno dos apontamentos
E faço riscos e cinzentos
Nas costas do envelope do que sou...
V
Há quanto tempo, Portugal, há quanto
Vivemos separados! Ah, mas a alma,
Esta alma incerta, nunca forte ou calma,
Não se distrai de ti, nem bem nem tanto.
Sonho, histérico oculto, um vão recanto...
O rio Furness, que é o que aqui banha,
Só irônicamente me acompanha,
Que estou parado e êle correndo tanto...
Tanto? Sim, tanto relativamente...
Arre, acabemos com as distinções,
As subtilezas, o interstício, o entre,
A metafísica das sensações -
Acabemos com isto e tudo mais...
Ah, que ânsia humana de ser rio ou cais!
Poema de Álvaro de Campos
Gravuras de Bravo da Mata (1987, 1988 e 1994)
I
Sou vil, sou reles, como tôda a gente,
Não tenho ideais, mas não os tem ninguém.
Quem diz que os tem é como eu, mas mente.
Quem diz que busca é porque não os tem.
É com a imaginação que eu amo o bem.
Meu baixo ser porém não mo consente.
Passo, fantasma do meu ser presente,
Ébrio, por intervalos, de um Além.
Como todos não creio no que creio.
Talvez possa morrer por êsse ideal.
Mas, enquanto não morro, falo e leio.
Justificar-me? Sou quem todos são...
Modificar-me? Para meu igual?...
- Acaba lá com isso, ó coração!
II
Deuses, fôrças, almas de ciência ou fé,
Eh! Tanta explicação que nada explica!
Estou sentado no cais, numa barrica,
E não compreendo mais do que de pé.
Por que o havia de compreender?
Pois sim, mas também por que o não havia?
Água do rio, correndo suja e fria,
Eu passo como tu, sem mais valer...
Ó universo, novêlo emaranhado,
Que paciência de dedos de quem pensa
Em outra cousa te põe separado?
Deixa de ser novêlo o que nos fica...
A que brincar? Ao amor? à indiferença?
Por mim, só me levanto da barrica.
III
Corre, raio de rio, e leva ao mar
A minha indiferença subjetiva!
Qual "leva ao mar"! Tua presença esquiva
Que tem comigo e com o meu pensar?
Lesma de sorte! Vivo a cavalgar
A sombra de um jumento. A vida viva
Vive a dar nomes ao que não se ativa,
Morre a pôr etiquêtas ao grande ar...
Escancarado Furness, mais três dias
Te aturarei, pobre engenheiro prêso
A sucessibilíssimas vistorias...
Depois, ir-me-ei embora, eu e o desprêxo
(E tu irás do mesmo modo que ias),
Qualquer, na gare de cigarro aceso...
IV
Conclusão a sucata!... Fiz o cálculo,
Saiu-me certo, fui elogiado...
Meu coração é um enorme estrado
Onde se expõe um pequeno animálculo...
A microscópio de desilusões
Findei, prolixo nas minúcias fúteis...
Minhas conclusões práticas, inúteis...
Minhas conclusões teóricas, confusões...
Que teorias há para quem sente
O cérebro quebrar-se, como um dente
Dum pente de mendigo que emigrou?
Fecho o caderno dos apontamentos
E faço riscos e cinzentos
Nas costas do envelope do que sou...
V
Há quanto tempo, Portugal, há quanto
Vivemos separados! Ah, mas a alma,
Esta alma incerta, nunca forte ou calma,
Não se distrai de ti, nem bem nem tanto.
Sonho, histérico oculto, um vão recanto...
O rio Furness, que é o que aqui banha,
Só irônicamente me acompanha,
Que estou parado e êle correndo tanto...
Tanto? Sim, tanto relativamente...
Arre, acabemos com as distinções,
As subtilezas, o interstício, o entre,
A metafísica das sensações -
Acabemos com isto e tudo mais...
Ah, que ânsia humana de ser rio ou cais!
Poema de Álvaro de Campos
Gravuras de Bravo da Mata (1987, 1988 e 1994)
Setembro 19, 2004
Pragmatismo e Idealismo
Um ser humano é parte de um todo a que nós chamamos universo, uma parte limitada no tempo e no espaço.
Experimenta pensamentos e sentimentos como algo de separado do resto, numa espécie de ilusão de óptica da consciência.Esta ilusão é uma forma de prisão, que nos limita os desejos pessoais e o afecto às poucas pessoas que nos são familiares.
O nosso desígnio é livrar-nos desta prisão, alargando de forma concêntrica a nossa compaixão, por forma a admirar todas as criaturas vivas e a natureza em toda a sua beleza.
Albert Einstein
Setembro 18, 2004
New York, ontem de manhã..
Setembro 17, 2004
Olhares sobre.. a Arrábida!
Arrabita ou La Rabita: lugar para onde alguém se retirava do mundo para se entregar a obras de devoção.
Serra-Mãe
O agoiro do bufo, nos penhascos,
foi sinal da Paz.
O Silêncio baixou do Céu,
mesclou as cores todas o negrume,
o folhado calou o seu perfume,
e a Serra adormeceu.
Depois, apenas uma linha escura
e a nódoa branca de uma fonte amiga;
a fazer-me sedento, de a ouvir,
a água, num murmúrio de cantiga,
ajuda a Serra a dormir.
O murmúrio é a alma de um Poeta que se finou
e anda agora à procura, pela Serra,
da verdade dos sonhos que na Terra
nunca alcançou.
E outros murmúrios de água escuto, mais além:
os Poetas embalam sua mãe,
que um dia os embalou...
Sebastião da Gama in "Serra-Mãe"
Inebriado.. a ouvir La Scala, de Keith Jarrett.. em busca da luz!
Serra-Mãe
O agoiro do bufo, nos penhascos,
foi sinal da Paz.
O Silêncio baixou do Céu,
mesclou as cores todas o negrume,
o folhado calou o seu perfume,
e a Serra adormeceu.
Depois, apenas uma linha escura
e a nódoa branca de uma fonte amiga;
a fazer-me sedento, de a ouvir,
a água, num murmúrio de cantiga,
ajuda a Serra a dormir.
O murmúrio é a alma de um Poeta que se finou
e anda agora à procura, pela Serra,
da verdade dos sonhos que na Terra
nunca alcançou.
E outros murmúrios de água escuto, mais além:
os Poetas embalam sua mãe,
que um dia os embalou...
Sebastião da Gama in "Serra-Mãe"
Inebriado.. a ouvir La Scala, de Keith Jarrett.. em busca da luz!
Setembro 15, 2004
Sun Tzu on the Art of War
V. ENERGY
1. Sun Tzu said: The control of a large force is the same principle as the control of a few men: it is merely a question of dividing up their numbers.
2. Fighting with a large army under your command is nowise different from fighting with a small one: it is merely a question of instituting signs and signals.
3. To ensure that your whole host may withstand the brunt of the enemy's attack and remain unshaken: this is effected by maneuvers direct and indirect.
4. That the impact of your army may be like a grindstone dashed against an egg: this is effected by the science of weak points and strong.
5. In all fighting, the direct method may be used for joining battle, but indirect methods will be needed in order to secure victory.
6. Indirect tactics, efficiently applied, are inexhaustible as Heaven and Earth, unending as the flow of rivers and streams; like the sun and moon, they end but to begin anew; like the four seasons, they pass away to return once more.
7. There are not more than five musical notes, yet the combinations of these five give rise to more melodies than can ever be heard.
8. There are not more than five primary colors (blue, yellow, red, white, and black), yet in combination they produce more hues than can ever been seen.
9. There are not more than five cardinal tastes (sour, acrid, salt, sweet, bitter), yet combinations of them yield more flavors than can ever be tasted.
10. In battle, there are not more than two methods of attack: the direct and the indirect; yet these two in combination give rise to an endless series of maneuvers.
11. The direct and the indirect lead on to each other in turn. It is like moving in a circle--you never come to an end. Who can exhaust the possibilities of their combination?
12. The onset of troops is like the rush of a torrent which will even roll stones along in its course.
13. The quality of decision is like the well-timed swoop of a falcon which enables it to strike and destroy its victim.
14. Therefore the good fighter will be terrible in his onset, and prompt in his decision.
15. Energy may be likened to the bending of a crossbow; decision, to the releasing of a trigger.
16. Amid the turmoil and tumult of battle, there may be seeming disorder and yet no real disorder at all; amid confusion and chaos, your array may be without head
or tail, yet it will be proof against defeat.
17. Simulated disorder postulates perfect discipline, simulated fear postulates courage; simulated weakness postulates strength.
18. Hiding order beneath the cloak of disorder is simply a question of subdivision; concealing courage under a show of timidity presupposes a fund of latent energy; masking strength with weakness is to be effected by tactical dispositions.
19. Thus one who is skillful at keeping the enemy on the move maintains deceitful appearances, according to which the enemy will act. He sacrifices something, that the enemy may snatch at it.
20. By holding out baits, he keeps him on the march; then with a body of picked men he lies in wait for him.
21. The clever combatant looks to the effect of combined energy, and does not require too much from individuals. Hence his ability to pick out the right men and utilize combined energy.
22. When he utilizes combined energy, his fighting men become as it were like unto rolling logs or stones. For it is the nature of a log or stone to remain motionless on level ground, and to move when on a slope; if four-cornered, to come to a standstill, but if round-shaped, to go rolling down.
23. Thus the energy developed by good fighting men is as the momentum of a round stone rolled down a mountain thousands of feet in height. So much on the subject of energy.
1. Sun Tzu said: The control of a large force is the same principle as the control of a few men: it is merely a question of dividing up their numbers.
2. Fighting with a large army under your command is nowise different from fighting with a small one: it is merely a question of instituting signs and signals.
3. To ensure that your whole host may withstand the brunt of the enemy's attack and remain unshaken: this is effected by maneuvers direct and indirect.
4. That the impact of your army may be like a grindstone dashed against an egg: this is effected by the science of weak points and strong.
5. In all fighting, the direct method may be used for joining battle, but indirect methods will be needed in order to secure victory.
6. Indirect tactics, efficiently applied, are inexhaustible as Heaven and Earth, unending as the flow of rivers and streams; like the sun and moon, they end but to begin anew; like the four seasons, they pass away to return once more.
7. There are not more than five musical notes, yet the combinations of these five give rise to more melodies than can ever be heard.
8. There are not more than five primary colors (blue, yellow, red, white, and black), yet in combination they produce more hues than can ever been seen.
9. There are not more than five cardinal tastes (sour, acrid, salt, sweet, bitter), yet combinations of them yield more flavors than can ever be tasted.
10. In battle, there are not more than two methods of attack: the direct and the indirect; yet these two in combination give rise to an endless series of maneuvers.
11. The direct and the indirect lead on to each other in turn. It is like moving in a circle--you never come to an end. Who can exhaust the possibilities of their combination?
12. The onset of troops is like the rush of a torrent which will even roll stones along in its course.
13. The quality of decision is like the well-timed swoop of a falcon which enables it to strike and destroy its victim.
14. Therefore the good fighter will be terrible in his onset, and prompt in his decision.
15. Energy may be likened to the bending of a crossbow; decision, to the releasing of a trigger.
16. Amid the turmoil and tumult of battle, there may be seeming disorder and yet no real disorder at all; amid confusion and chaos, your array may be without head
or tail, yet it will be proof against defeat.
17. Simulated disorder postulates perfect discipline, simulated fear postulates courage; simulated weakness postulates strength.
18. Hiding order beneath the cloak of disorder is simply a question of subdivision; concealing courage under a show of timidity presupposes a fund of latent energy; masking strength with weakness is to be effected by tactical dispositions.
19. Thus one who is skillful at keeping the enemy on the move maintains deceitful appearances, according to which the enemy will act. He sacrifices something, that the enemy may snatch at it.
20. By holding out baits, he keeps him on the march; then with a body of picked men he lies in wait for him.
21. The clever combatant looks to the effect of combined energy, and does not require too much from individuals. Hence his ability to pick out the right men and utilize combined energy.
22. When he utilizes combined energy, his fighting men become as it were like unto rolling logs or stones. For it is the nature of a log or stone to remain motionless on level ground, and to move when on a slope; if four-cornered, to come to a standstill, but if round-shaped, to go rolling down.
23. Thus the energy developed by good fighting men is as the momentum of a round stone rolled down a mountain thousands of feet in height. So much on the subject of energy.
Setembro 14, 2004
Luminescente Eterno - II
[...] A chama lutou contra a chuva e, num estrondo que parecia o estalar de um chicote, cresceu. Apesar de estarmos em pleno dia, distinguia-se nitidamente, no meio de um fumo denso, o desenho da sua forma clara. Torcendo as suas vagas sucessivas o fumo elevou-se e em pequenas quantidades derivou para as falésias; houve até um instante em que a chama dançou sozinha, delicadamente, no seio da chuva .
Yukio Mishima (1925-1970)
O Templo Dourado
Yukio Mishima (1925-1970)
O Templo Dourado
Setembro 13, 2004
Três momentos...
Redescobri hoje na FNAC A Trilogia que já tinha recusado comprar.. por não estar legendada em português!
Imprescindível na minha devedeteca!
Krzysztof Kieslowski - Trois Couleurs: Bleu, 1993
Julie (a esplendorosa Juliette Binoche) perde o marido, um famoso compositor e a filha num trágico acidente de automóvel. Durante a sua longa convalescença, um jornalista questiona Julie sobre os rumores de que ela é a actual compositora de todo o trabalho de Patrice. Ela refuta, mas o início de uma nova vida transporta-a para descobertas surpreendentes sobre a vida do marido..
Krzysztof Kieslowski - Trois Couleurs: Blanc, 1994
Karol é um cabeleireiro polaco que trabalha em França. A sua linda mulher Dominique (Julie Delpy) a quem ama obsessivamente, sujeita-o ao divórcio, face à sua impotência para "consumar o matrimónio" e despoja-o de todos os bens..
Krzysztof Kieslowski - Trois Couleurs: Rouge, 1994
Valentine ( Irene Jacob) é uma modelo luminosa, que conhece acidentalmente um juiz aposentado (Jean-Louis Trintignant), e com quem desenvolve uma relação baseada na incursão que enceta no secreto mundo do seu amargo companheiro..
Imprescindível na minha devedeteca!
Krzysztof Kieslowski - Trois Couleurs: Bleu, 1993
Julie (a esplendorosa Juliette Binoche) perde o marido, um famoso compositor e a filha num trágico acidente de automóvel. Durante a sua longa convalescença, um jornalista questiona Julie sobre os rumores de que ela é a actual compositora de todo o trabalho de Patrice. Ela refuta, mas o início de uma nova vida transporta-a para descobertas surpreendentes sobre a vida do marido..
Krzysztof Kieslowski - Trois Couleurs: Blanc, 1994
Karol é um cabeleireiro polaco que trabalha em França. A sua linda mulher Dominique (Julie Delpy) a quem ama obsessivamente, sujeita-o ao divórcio, face à sua impotência para "consumar o matrimónio" e despoja-o de todos os bens..
Krzysztof Kieslowski - Trois Couleurs: Rouge, 1994
Valentine ( Irene Jacob) é uma modelo luminosa, que conhece acidentalmente um juiz aposentado (Jean-Louis Trintignant), e com quem desenvolve uma relação baseada na incursão que enceta no secreto mundo do seu amargo companheiro..
Setembro 12, 2004
estou nas nuvens!
Primeira experiência com a publicação de fotos, utilizando o Hello!
Settings do BloggerBot:
Inline - 400 pixels
Archive - 1024 pixels
Caption order - Below
Border - 2 pixels, color #FFFFFF.
Isto é divertido, especialmente o Picasa ( arquivo de imagens)
Setembro 11, 2004
In the Fall
Michael Mann - Collateral
Tom Cruise, Jamie Foxx
Um ex-motorista de táxi vê-se refém de um membro de um gang, e vai tentar salvar-se a si .. e ao seu raptor!
Tony Scott - Man on Fire
Denzel Washington, Dakota Fanning, Christopher Walken, Mickey Rourke
Acção: Um ex-marine pretende vingar-se dos raptores da família que era suposto proteger.
Shainee Gabel - A Love Song for Bobby Long
John Travolta, Scarlett Johansson
Um ex-professor, alcoólico, vê-se envolvido com a filha de uma antiga relação!
Mike Leigh - Vera Drake
Imelda Staunton, Phil Davis, Daniel Mays, Alex Kelly, Adrian Scarborough
Inglaterra, anos 50: Vera Drake , empregada de limpeza em casas burguesas, faz abortos, não às Senhoras, mas às raparigas que precisam..
O filme do ano em Portugal? Não sei, mas sinto que é um dos grandes filmes do ano!
E vem de um grande realizador de cinema!
Setembro 10, 2004
A uma rapariga
A Nice
Abre os olhos e encara a vida! A sina
Tem que cumprir-se! Alarga os horizontes!
Por sobre lamaçais alteia pontes
Com tuas mãos preciosas de menina.
Nessa estrada de vida que fascina
Caminha sempre em frente, além dos montes!
Morde os frutos a rir! Bebe nas fontes!
Beija aqueles que a sorte te destina!
Trata por tu a mais longínqua estrela,
Escava com as mãos a própria cova
E depois, a sorrir, deita-te nela!
Que as mãos da terra façam, com amor,
Da graça do teu corpo, esguia e nova,
Surgir à luz a haste de uma flor!...
Poema de Florbela Espanca
Gravura de Artur Bual, para Florbela Espanca - 1996
Setembro 8, 2004
A esperança num futuro intemporal
Antes que tú me moriré: escondido
en las entrañas ya
el hierro llevo con que abrió tu mano
la ancha herida mortal.
Antes que tú me moriré: y mi espíritu,
en su empeño tenaz,
sentándose a las puertas de la muerte,
allí te esperará.
[...]
Allí donde el sepulcro que se cierra
abre una eternidad...
¡ Todo lo que los dos hemos callado
lo tenemos que hablar !
---------------------------------------
Antes de ti eu morrerei: oculto
no peito levo já
o ferro com que tuas mãos abriram
larga ferida mortal.
Antes de ti eu morrerei; meu espírito,
num anseio tenaz,
ante as portas da morte irá sentar-se,
a esperar-te lá.
[...]
Ali onde o sepulcro que se fecha
abre uma eternidade...
Tudo quanto nós dois sempre calámos
teremos de falar!
Gustavo Adolfo Bécquer (1836-1870)
Rimas - XXXVII
Tradução de José Bento
en las entrañas ya
el hierro llevo con que abrió tu mano
la ancha herida mortal.
Antes que tú me moriré: y mi espíritu,
en su empeño tenaz,
sentándose a las puertas de la muerte,
allí te esperará.
[...]
Allí donde el sepulcro que se cierra
abre una eternidad...
¡ Todo lo que los dos hemos callado
lo tenemos que hablar !
---------------------------------------
Antes de ti eu morrerei: oculto
no peito levo já
o ferro com que tuas mãos abriram
larga ferida mortal.
Antes de ti eu morrerei; meu espírito,
num anseio tenaz,
ante as portas da morte irá sentar-se,
a esperar-te lá.
[...]
Ali onde o sepulcro que se fecha
abre uma eternidade...
Tudo quanto nós dois sempre calámos
teremos de falar!
Gustavo Adolfo Bécquer (1836-1870)
Rimas - XXXVII
Tradução de José Bento
Setembro 6, 2004
In Memorian
Dos meninos de Beslan
Sem receio de lugares comuns, creio sinceramente que os portugueses têm vontade de, tal como fizeram hoje centenas de milhar de italianos, enquanto ouviam Brahms e Schuman, acender uma vela em memória da vítimas da barbárie!
Já o demonstrámos noutras ocasiões, com os lenços brancos por Timor!
Devemos apelar ao valores do Humanismo Universalista, impregnar o nosso povo e colocar uma vela nas nossas janelas.
Não é preciso conhecer a paternidade para sentir a devastação sentida pelas centenas de famílias que perderam alguém próximo.
Os mentores da barbárie devem perceber de forma inequívoca o modo como o mundo responde ao seu desprezo pela vida humana, ao seu desprendimento pela vida!
É nosso direito! É nosso dever!
Basta!!!
Sem receio de lugares comuns, creio sinceramente que os portugueses têm vontade de, tal como fizeram hoje centenas de milhar de italianos, enquanto ouviam Brahms e Schuman, acender uma vela em memória da vítimas da barbárie!
Já o demonstrámos noutras ocasiões, com os lenços brancos por Timor!
Devemos apelar ao valores do Humanismo Universalista, impregnar o nosso povo e colocar uma vela nas nossas janelas.
Não é preciso conhecer a paternidade para sentir a devastação sentida pelas centenas de famílias que perderam alguém próximo.
Os mentores da barbárie devem perceber de forma inequívoca o modo como o mundo responde ao seu desprezo pela vida humana, ao seu desprendimento pela vida!
É nosso direito! É nosso dever!
Basta!!!
Setembro 4, 2004
O que correu mal?! Muitas crianças morreram!
Para além do desespero...
Apenas a criança
Os olhos fixos numa paisagem de nada
A sua boca não ri
- uma boca de criança foi feita para rir
Os seus olhos não choram
- não há lágrimas para além do desespero
Os seus pés não correm atrás de borboletas
e as suas mãos não abrem covas na areia
- não há borboletas nem areia numa paisagem de nada
Setembro 3, 2004
Fanzines
Publicado em 1929 na revista 'Civilização', Portugal
Publicado em 1935 na revista "L'Illustration", França
Publicado em 1935 na revista 'Crónica', Espanha
Setembro 2, 2004
Olhares sobre..
"Baco não se importaria de vir connosco e muito menos se lhe segredássemos que a dois passos, deixados para trás Quinta do Anjo e Cabanas, começa a região de Azeitão, onde o vinho, como diz o Povo que só diz verdades, não é vinho é vinhão. É em Azeitão a nascente, que dá de beber a todos os povos do mundo, do excelente Moscatel de Setúbal. E como um bom vinho pede um bom petisco, inventou a gente da terra um queijo de ovelha divino e uns bolinhos de manteiga que obrigam o turista a parar, a provar, a gostar"
Sebastião da Gama in " O Segredo é amar"
Setembro 1, 2004
Um ano de posts!
365 posts equivalem a um ano!
Por isso, este blogue completa hoje um ano.. digo eu!
...
Oops! enganei-me na data!
QUERO VOLTAR PARA AGOSTO!
Como é que se anda com isto para trás?!
Por isso, este blogue completa hoje um ano.. digo eu!
...
Oops! enganei-me na data!
QUERO VOLTAR PARA AGOSTO!
Como é que se anda com isto para trás?!